"Cher collègue,
Il m’échoit l’honneur d’accompagner tes premiers pas dans cette nouvelle aventure humaine que constitue la retraite.
Je n’étais pas là au moment de tes premiers gazouillis, ni à ta première scolarité, ni à tes premiers amours, ni aux premiers chagrins, ni à l’arrivée du premier enfant, ni même à ton premier poste...
Toutes ces premières fois qui comptent dans une vie. Gaies, sympathiques, parfois douloureuses, mais si toujours exceptionnelles.
Ces premiers pas là, nous en rêvons quand bien même ce rêve est mêlé d’incertitudes.
Je te dis avec conviction cependant, "tu vas seulement vivre la vie que tu planifies".
Vraisemblablement, le plus souvent possible au Brésil que tu affectionnes.
Avec la complicité de tes pairs et de l’équipe de circonscription, nous avons choisi de la compléter avec la re-découverte du pays que, notamment, ton parcours t’a conduit à sillonner en partie.
40 ans de "bons et loyaux services". La formule consacrée n’est pas usurpée.
Notre collègue secret, jusque dans son dossier professionnel, a très rapidement après sa titularisation, assumé des responsabilités.
Contractuel d’abord, il est titularisé en 1985. Directeur depuis plus de 20 ans, le métier, il l’a appris en commune avant de se consacrer aux élèves de Rémire-Montjoly.
Ses qualités qu’il reviendra partager au gré de ses visites de courtoisie (il a promis) :
– la rigueur
– l’efficacité
– le souci du bien-être de chacun et surtout de la réussite des élèves
Cela se traduit d’ailleurs, par une attention marquée pour l’hygiène de la cantine, des repas, pour la qualité de la surveillance des élèves, de l’accueil, de la tenue et de la décoration de l’école, des affichages... "L’ancienne école".
Une gestion administrative exigeante, mais aussi une veille pédagogique bienveillante par le suivi des élèves, la gestion des évaluations, des signalements.
Adepte du vrai, du bon, de l’utile, M. Fermélia veille à entretenir d’’excellentes relations avec ses collègues et les partenaires de l’école.
Au nom de tous les collègues présents, sans anecdotes croustillantes sur cette vie qui n’a pas dû en manquer, je dirai très simplement, à notre ami, désormais, de vivre heureux parce que c’est bon pour la santé (Voltaire).
Marie-Line LOUISOR / IEN de Rémire Montjoly Matoury.